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PRESSE

VOIX DU NORD, 29 janvier 2013 / Psyche Rock Fest


CHRONIQUES:

Chronique publiée dans (ZicaZic ) - 2011 :
Par Fred. Delforges

Attention à ne pas faire d’assimilation trop hâtive, bien que ce quartet lillois se soit un temps appelé The Little Boy Band, nous sommes très loin d’avoir affaire à un quelconque boys band puisque c’est dans le rock charnu et la pop massive que le groupe évolue, affichant à son compteur personnel plus d’une centaine de concerts depuis 2006 et même une tournée en Angleterre … Pour ces enfants naturels des Queens Of The Stone Age, de Sonic Youth ou encore des Pretty Things, le fait d’avoir croisé le fer avec des formations comme Ghinzu est un plus indéniable et c’est aujourd’hui un véritable album que nous délivrent Boris au chant et aux guitares, Luis aux guitares, Boadeg à la basse et Yacek à la batterie, Little Boy en profitant par la même occasion pour réaffirmer son originalité et donner un digne successeur au maxi « Never Say Die ! » sorti à l’automne 2007. Repérés par le label lyonnais RKO Records, les Nordistes sont bien décidés à faire marcher leur stoner-pop sur tout notre territoire …

Conscient du fait que sa musique doit savoir se payer le culot de quelques fantaisies, Little Boy a mis les petits plats dans les grands et a autant insisté sur le poids des rythmiques que sur le versant aérien voire même parfois éthéré des mélodies, travaillant sur les voix dans le sens de la longueur et n’hésitant pas à user d’une pointe de claviers mais aussi de lap steel ou même de charango pour mieux diversifier la palette de ses sonorités. Traversant l’album dans un mélange plutôt bien équilibré de riffs obsédants et de refrains entêtants, l’auditeur qui ne sait bientôt plus s’il doit se vouer aux saints de la pop ou au contraire à ceux du rock finit par ne plus se poser de question et à profiter de l’instant comme il vient, savourant un peu comme on lui propose des titres comme « Merry-Go-Round », « Iraq From A Plane », « The Partisan » et autres « Burnin’ Lips » qui semblent taillés sur mesure pour être au meilleur de leur forme quand on les transporte à la scène. Un mixage volontairement linéaire pour mieux faire ressortir les aspérités naturelles des morceaux et un digipack sobre mais réussi et nous voilà avec de quoi passer des moments pleins d’intensité. Ca s’appelle « Into The Waste & Howling Wilderness » et c’est déjà disponible dans tous les bons bacs indépendants …



Chronique publiée dans (Le Presto ) : n°128 - Mars 2009.
Rédigée par Patrick Dallongeville.

Ne pas se fier à l’apparente innocuité du nom : LITTLE BOY est en effet le sobriquet que les yankees donnèrent à la bombe qui fit 140 000 victimes à Hiroshima, le 6 août 1945... Né à Croix en 2007, ce quartet essuya les traditionnels ajustements de line up, avant de coucher ces quatre premiers titres sous la houlette bienveillante de Jean-Loup Demeulemeester (O.U.T.). S’inscrivant dans le sillage des QOTSA et autres Masters Of Reality, leur rock associe l’organique d’une rythmique aussi souple que nerveuse au tranchant de guitares saturées. Aussi percutante que mélodique, leur musique évoque ainsi le lyrisme d’un certain rock héroïque, né outre-manche au tournant des eighties naissantes. Toute de brisures et d’élans, elle ne tend désormais qu’à s’épanouir vers de nouveaux horizons. À suivre de près, donc !



Chronique publiée dans Daily Nord - 2009

Qui sont-ils ?
Little Boy n’est plus tout jeune sur la scène régionale, la première formation remontant aux années 2000-2001. Mais à l’heure actuelle, au gré des départs et arrivées des musiciens, il ne reste plus qu’un membre du groupe originel. Et ce sont même deux membres d’un ancien groupe qui forment la majorité de Little Boy ! Bref, c’est compliqué, mais donc, Little Boy cuvée 2009, ce sont Nicolas Ecorcheville au chant et à la guitare, Louis Bizalion aux choeurs et à la guitare, Julien Courouble à la basse et Alexis Sawicki à la batterie.

Que jouent-ils ?
Du stoner-pop. On va vous expliquer parce qu’on est sûr que vous ne connaissez pas. “Le stoner, décryptent donc les Little Boy d’une seule voix, c’est un style musical avec des rythmiques simples, lourdes et répétitives, la guitare accordée deux tons en dessous.” Pas très sexy dit comme ça. Sauf que “on y ajoute une voix un peu aérienne qui survole l’ensemble. ça donne un paradoxe entre une voix suave, sexy et une musique plus lourde. Limite une tension entre les deux et un style un peu plus pop“. Plus sexy déjà.

Où en sont-ils ?
Forcément, à force de remaniements et une musique pas forcément grand public, le groupe n’a pas encore une grande assise sur la scène régionale. Mais depuis plusieurs mois, les quatre musiciens travaillent d’arrache-pied. Des quatre morceaux aboutis qu’ils possédaient encore il y a un an et demi (sorti sous forme d’un maxi, Never Say Die), ils en ont désormais une quinzaine. Et espèrent bien rencontrer un de ces jours le label qui les emmènera au sommet (pour les dates de leurs concerts, c’est par là).



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